La première édition du Festival de Transmission Musique Art (TMA) qui s'est déroulée le samedi 6 mai à la Halle de la Gombe en présence de plusieurs couches sociales et du monde, dans un somptueux spectacle qui renferme un caractère à la fois politique, historique et culturel.
Immortalisé de manière professionnelle au rôle du maître de cérémonie nationale, Jonathan Bilari a bien géré la meilleure atmosphère gaie du grand public qui a répondu présent pour vivre de près la transmission émotionnelle de l'expérience d’échanges entre culture et de reconnaissance entre racines.
Ce festival TMA, sous la perspective de l'initiatrice de l'événement, Suzanne Dimosi, congolaise d’origine, a pu fédérer un grand nombre de gens, à la halle de la Gombe. Les différents genres de musique étaient présents avec des artistes tels que les MPR de la musique urbaine, Céline Banza musique éclectique, chantée notamment dans les langues congolaises et bien autres.
Un concert, une expérience dans les annales
Les témoignages d’après concert vont dans le même sens. Artistes, organisateurs, public et tout autre participants voire les internautes, disent avoir participé à un événement historique et inoubliable. Une réussite qui frôle la perfection. Une initiative à encourager, ce que tous veulent voir récurent dans la capitale congolaise.
Après avoir tenu tous les spectateurs en haleine à travers son savoir-faire de beatboxing à des sonorités afro, beatboxer ; de son vrai nom,
Héritier Mawaza Banzila, connu sous le nom de Kratos Beat, s’est dit être fier de communiquer avec le public son expérience et qui, par la suite, a témoigné de sa reconnaissance à TMA, pour cette expérience qu’il considère comme inoubliable.
« C'est un grand plaisir déjà de participer à cette première édition de TMA festival. Cette transmission est parfois réussie ou elle n'est pas. Mais pour moi j'ai eu cette opportunité. Le public était toujours au rendez-vous et j'ai partagé le peu de ce que je pouvais et le public a reçu ça avec succès. Un grand remerciement à l'équipe organisationnelle de ce grand événement, je ne pense pas que ça sera la seule première édition, il y aura autres », s'est-il exprimé à Analytikinfo.cd après être descendu de la scène.
Dans le souci de ramener aussi une touche du Congo Brazzaville dans un concept novateur du projet, l'artiste chanteur Tidiane Mario a, par la même occasion, exprimé la joie de sa prestation à Kinshasa à la première édition du festival TMA.
« C'est un plaisir pour moi de prester ici à Kinshasa. Kinshasa c'est chez moi déjà j'ai trop aimé. Merci à TMA », a indiqué la star du Brazzaville.
Une participation, un pas de plus dans la carrière

C'est la même joie qui a été manifestée juste à l'issue de la prestation par Yhello Yizi, célèbre pour son single “Sans Soucis” et son fabuleux refrain “Tika ToMela Na Biso”. Cela pour la réussite effective de cette première édition du festival TMA à Kinshasa, qui a marqué le coup dans les annales de la musique congolaise dans sa diversité.
« C'est intéressant puisqu'on s'est bien amusé, ça c'est vrai. Pour moi ça reste intéressant puisque c'est la première édition ça se passe à Kinshasa je suis de Kinshasa. On a besoin de festival comme ça où les artistes peuvent s'exprimer librement. Aujourd'hui je fait du live, les gens découvrent un autre univers de moi c'est intéressant », a clarifié Yhello Yizi, de son vrai nom Christian Adanga Yizila.
A noter que tous les artistes prévus pour prester au concert, ont bel et bien répondu présent. Malgré la menace pluviale et une petite orage dans la nuit vers 23h, le concert a suivi son cours jusqu’à la dernière prestation, celle du groupe MPR qui est monté sur le podium à 0h précise. “Nini to sali te”, “Semeki”, “Malembe”, et le public s’emballe. Quelques interludes ont eu lieu avec des prestations des artistes danseurs et un artiste humoriste, Bendji 4. TMA a donc tenu toutes ses promesses.
Le festival TMA est une histoire d’évolution, de suite logique, de transmission avec la jeunesse, de musique comme langage universel qui fédère et porte l’émotion, et des arts comme exemple d’échanges de partage, de carrefour des influences, d’échanges entre culture et de reconnaissance entre racines. Le samedi 6 mai 2023 reste indélébile pour cette première édition dans la mémoire du grand public qui a répondu présent à ce grand événement.
Carly Vangu